•                 

       Aux premiers temps de la colonisation IX / Xème s., le Pays de Caux, Roumois, Neubourg, Drouais, Perche, Chartrain & Vexin sont des régions iro-norwegiennes, le Cotentin, Avranchin, Bessin, la Campagne de Caen, le Bocage, Dunois & Maine sont des régions danoises. Le courant migratoire s'inverse au X / XIème s., & en majorité les Danois s'installent dans les gros bourgs & dans les villes, la Sarthe, Mayenne & l'Orne centrale reste en majorité saxonne. La langue des différents peuples skandinaves étant très peu différenciée, cela ne posa aucun bouleversement linguistique, entre le ruſkr (nordique commun), ruſka (nordique du Roumois), ruſkall (nordique de Caux) & ruſki (nordique de Rouen) qui sont à quelques variantes dialectales près, relativement semblable, comme à l'heure actuelle en Norwege (orthographié encore ainsi en France au XVIIIème siècle), où 4 langues norwegiennes cohabitent sans problème avec différents dialectes (dont certains très proches de l'íſlenſka et du norrois).

     

    Hrolf-Ganger (dit Rollon en français) est indéniablement Norwegien, pourtant des chroniques normandes le firent Danois, dans le seul but de complaire à Sveinn Tjúgvskegg: "à la barbe fourchue", Roi du Danemark, allié au Duc Richard II.

    - Hrolf-ga◊er / Gö◊u-Hrolfr [hr'olv-gaŋèr / göŋu-hr'olv]:

    littéralement : "Rolf le Chemineau", mal francisé en : Rollon le Marcheur en français, 845 (île de Ålesund ou Vigra [Sør-møre]), 933 (Eu ou Rouen), fils du Jarl Roguvold de Møre & Romsdal (Sud Norwege), & Ragnhildr Hrófdóttr, s'installa d'abord chez son frère Jurl Eųnor aux Orcades où il eut une fille Kaðlín d'une esclave irlandaise (trisaïeule du Skald Egill Skallagrímßon, épouse de Bjólan Roi des Hébrides & mère de Niðbjörg), fait un raid à Rouen en 876 & Bayeux où il ravit Póppa fille nubile du Comte Berenger, épousée More danicus: "à la danoise" en 885, dont il aura Willelm la◊aſpjót: "Guillaume longue lance" né en 905 aux Orcades, & Gerlaug: "bain de javelot (francisé Gerloc)" née en Normandie, car entre temps il repartit en Neustrie débarquant en 887, & devint rapidement maître du pays aux mains de Saxons frères en  óðinnismes & dépeuplée de Franks chrétiens, 1ier Comte Souverain de Normandie, entériné par le traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911 (libre de toute allégeance à qui que ce soit & encore moins au roitelet de Francie Charles III le Gros, comme voulurent le faire accroire les historiens faussaires de France), baptisé Robert en 912 pour la façade (on ne le mentionne jamais par ce prénom), il resta óðinniste toute sa vie. 

     

    L'histoire est écrite par les vainqueurs..., qui font du révisionnisme. Dans la future Normandie, la conquête Franque fut toute relative, elle ne toucha que les grandes villes diocèses, la campagne étant restée aux mains de Saxons : Du - IIème au XVIIIème siècle : Vingt siècles de langue saxo-norroise en Normandie :


    - IIème - Les Cimbres, peuple germanique originaire du Jutland, en 113 avant notre ère, résident aux environ de Rouen, chez les Veliocassii selon Titus-Livius / Tite-Live dans : Periocha 67 ; ils sont ancêtres des Eburons-Aduatuques Belges, et frères des Eburoviques d'Evreux.


    Les premiers saxons de Neustrie normande, sont d'abord les Angles ils arrivent par mer de façon sporadique en 100 / 120, d'autres ont suivit la voie terrestre & même les avaient précédé en s'implantant à la suite des armées de Rome de 40 à 100 de notre ère. Enfin ils arrivent en nombre par mer d'abord à Boulogne en 250 & plus au sud en 260, ils sont en majorité Chauques, peuple de Germanie septentrionale entre Elbe & Weser (villes d'Oldenbourg, Brême & Hanovre), hardis pirates que suivent leurs voisins Frisons, Chamaves & Lètes.

    Fin IIème début du IIIème siècle, une fraction des Kattes / Chattii / Chauques de Germanie (faisant partie de la confédération des Alamans avec les Nariques, s'installèrent au Pays de Caux lors des invasions germaniques.

    En 249 / 250, Þórinn : "Thorin" (littéralement : "le Thor", de Þór-inn: "le sanctuaire" en urnordiſk), Þrótt juto-saxon, remonte la Seine & l'Eure, il tentera de prendre Chartres, mais échouant se rabat sur Evreux qu'il conquiert y chassant les Romains, il y bâtira un temple óðinnique, où il officiera jusqu'à sa mort en 270, tué par les légionnaires du général romain Licinius qui reprend momentanément la ville (Ce n'est qu'au XIIème siècle, que des copistes scolastiques en feront Saint Taurin d'Evreux, par récupération & substitution avec un évêque chrétien homonyme d'origine romaine qui aurait vécu en 375/425).

    Début de la possession saxonne, Otlingua harduini dans le Cotentin (du nom de son plus grand chef, plus tard, historiquement mélangée avec l'Otlingua saxonia : "Saxe non fiscalisée / Saxe inculte / couverte de bruyère"), avec Walhúnnja : "Valognes", ancien pays saxon de Valognes du IIIème au IXème siècle, qui s'étendait à l'Est du Cotentin, de Carentan à Octeville), & Plæn : "Plain", pays du Col du Cotentin, sur la côte N.-E., créé par les Saxons, au Sud du Sarnes & à l'Est du Belt, y sont rattachés les îles Saint Marcouf.

    Fin IIIème siècle, Dioclétien crée la Lugdunaise II : "Lyonnaise Seconde" (qui recouvre approximativement la superficie de la future Normandie ducale), avec Rouen comme chef-lieu administratif. Des Lettes (Lettons) et Suèves (Souabes, se trouvaient en Lugdunaise II, à Bayeux et Coutances, selon la Notitia dignitatum rédigée vers 370 / 420).

    IVème - Arrivée massive des Saxons (Littus saxonicum : "rivages saxons", correspondant en gros aux côtes normandes jusqu'au boulonnais).

    Au IVème siècle, les Saxons occupent la totalité du Bessin.

    Vème - Début de la possession saxonne, Otlingua saxonia : "saxe non fiscalisée", dans le Calvados, l’Orne et la Sarthe. Saxonia: "Sées", Alençon (Orne) est fondée par le Roi des Alains Eokarik / Eocaric, à qui Ætius en 441, abandonna une partie de l'Armorique, dont il chassa tous les habitants romains et Gaulois (dit faussement gallo-romains de nos jours, terme d'invention moderne…, car les habitants de la Gaule même conquise, continuèrent à s'appeler les Gaulois), épuration ethnique coutumière de l'époque.

    VIème - Les Saxons sont aux Pays de Caux, de Fécamp à Dieppe & de Darnétal à Blovilla (Bonsecours, au Mont Turinge, dans la future Normandie, l'évêque "chrétien" gallo-romain Saint Valéry 565 / 611, fit abattre un arbre énorme que les Saxons de la vallée de la Bresle adoraient, pour hâter leur conversion. Attaque des Saxons de Bayeux (saxones bajocassinii) en 590, par Waroc’h II (comte de Vannes), sous l'instigation de Frédégonde.

    Au VIème siècle, à leurs arrivées en Armorique, Childebert donne les "futures" îles anglo-normandes aux Bretons. Cadeau empoisonné, vu qu'à la même époque, les Frisons et les Saxons, occupent les îles dont Angia : "Jersey", et la future "basse" Normandie depuis le IIIème siècle, Walhunja : "Valognes" (de Carentan à Octeville, Est du Cotentin), y sont rattachées les îles Saint Marcouf, tandis que l'Otlingua saxonia comprend le Calvados, l'Orne et la Sarthe, avec Saxonia : "Sées", Alamannia : "Alençon" est fondée par Eokarik roi des Alains, à qui Aetius en 441, donne une partie de l'Armorique, dont il chasse les Romains, Gallo-romains et Gaulois (coutume courante de l'époque).

    Les possessions saxonnes de Normandie occidentale perdureront jusqu'au IXème siècle.

    La Neustrie de Neu-West-reich : "nouveau royaume d'West" en germanique, Nieuw-Westers-rijk en hollandais, Neuwstrich par métaphonie, rendu par Neustrie en roman francilien, conquise par les Alamans, Alains, Angles, Frisons et Saxons qui poussèrent jusque dans l'hinterland, en lieu et place du Neuwstrich Frank.

    Les Saxons eurent avant l'arrivée des Normands, le privilège d'avoir eux aussi leurs propres Ducs dont : Aubert de 751 à 770, son fils Richard de 770 à 828 (le Saxon Robert surnommé "le Diable", autre fils d'Aubert, fut confondu à dessin par les Français, avec le Duc Viking Hróbjartr Skrautfíkinn: "Robert le Magnifique"), et son neveu Ernëz de 828 à 830 (assassiné par le Duc mérovingien du Razès Guillem de Gellone dit "au court nez", fils de Theodoric, qui fit couronner Roi des Francs Louis le Pieux dit "le débonnaire" en 813, fils de Karl Magnus, l'histoire des Ducs saxons circulait déjà en Normandie avant 1480).

    Ensuite, le Neuwstrich indépendant échut provisoirement 15 ans au Comté de Paris de 830 à 845, sous le nom francilien de Neustrie (dixit : "l'Histoire de la Neustrie", rapportée en 1558 par l'historien Jehan Nagorel, archidiacre de Rouen en 1570).

    VIIIème - Au S.-W. de la Saxe Neustrienne, occupée par les Franks chrétiens, plus exactement dans la future Normandie l'Orne, le Perche, le Maine (la Sarthe & la Mayenne) ; ainsi qu'en Hurepoix (île de France), Karl Magnus déporta des milliers de survivants Saxons toujours païens de la bataille de Verden (en 782, selon l'historien Heiginard / Eginhard, 10 000 hommes, femmes & enfants des 2 rives de l'Elbe, furent déportés en Germanie & Gaule), dans des caricatures de Hreppar : "communes rurales" gérées par des monastères, qui les réduisent en esclavage appelés Kolliber, ils ne furent libérés qu'avec l'arrivée de leurs frères & coreligionnaires Vikings, qu'ils appelèrent en future Normandie.

    En 800, Karl Magnus / Charlemagne fait fortifier Saint-Lô, Avranches et Coutances contre les Vikings.

    Pour anecdote : La Chanson d'Aquin / Aiquin (de 1170/90, seule chanson de geste bretonne) décrit le siège d'Aleth / Alet (future Saint-Malo, à l'origine ancien centre maritime des Ambibarii de l'Avranchin, fraction des Unellii du Cotentin) par Karlmagnus / Charlemagne, occupée et défendue par les Norrois (Normands), parfois appelés Sarrasins : "mangeurs de millet / sarrasin / blé noir" (par les clercs francs de l'époque, retranscrit plus tard par Sarrasins / Arabes , par les copistes et chroniqueurs français du Moyen-âge).

    Pourquoi aurait-il fortifiées ces villes du Cotentin, si les Skandinaves ne naviguaient pas déjà au large de la Neustrie, et n'avaient pas déjà embouché au Bessin (Grand Vey et Petit Vey), et aux Caps du Cotentin. D'autant plus que selon Alcuin, des Vikings auraient tenté de débarquer en Aquitaine en 799, mais auraient été combattu & certains tués sur le rivage, par des soldats Franks.

    IXème - Le Neuwstrich indépendant échut provisoirement 15 ans au Comté de Paris de 830 à 845, sous le nom francilien de Neustrie. Les Saxons déportés dans le Bessin sont reconnus comme frères par les Vikings.

    En 820 les Vikings fréquentent la (future) Normandie, ils mouillent dans l'estuaire de la Seine, et accostent en Pointe de Caux, campant au village « Les neiges » (mauvaise francisation du norrois MejŔ: "médecins coutumiers").
    La même année, le chef Goth Bera de l'île de Gothie (Danemark), s'installe à Rouen avec une partie de son peuple.

    Vers 830 des Goths de Septimanie, s'installent dans le Roumois et le Bas-Perche.

    En 841, le Jarl Viking Suédois Ivar crée le petit royaume d'Yvetot (Le royaume resta autonome 650 ans, les prérogatives afférant à Yvetot durèrent fort longtemps & ne furent vraiment abolies qu'en 1791 après la révolution Française. Quant à la Normandie elle est "réunie" à la France en 1450, Charles VIII majeur en 1491 se marie avec Anne de Bretagne ouvrant la voie au rattachement du duché de Bretagne à la France.).

    En 847, les Vikings pillent l'église du Mont Sait Michel, et les Bretons sont à Bayeux.

    En 850, les Bretons se saisissent provisoirement des pays à l'West de la Vire.
    En 856, les Vikings s'installent définitivement en Normandie continentale (première vague de colonisation par les Normands jusqu'à la conquête Viking de 887), occupant les îles normandes de l'West (dites anglo-normandes en français, et Channel Islands en english). Bjön Járnsiða: "cotte de fer" (dit Berno dans les annales, fils de Ragnar Loðbrók), irradie de Jeufosse au Perche (et s'illustre de 859 à 862 avec le Jarl HaſtĒn: "Hasting", dans des expéditions en Méditerranée, qui contribueront à chasser les Arabes de France).

    En 862, selon les Annales de Saint Bertin, les Bretons auraient chassé les Skandinaves d'Avranches (mais il fort probable que cela soit une rédaction antidatée sur 869).

    En 866, Avranches et Coutances sont aux mains des Vikings. A Brissarthe, les troupes du roi Salomon de Bretagne, soutenues par des mercenaires vikings de Bretagne, de l'Avranchin et du Cotentin, battent les Franks et tuent Robert le Fort (ancêtre des Capétiens).

    En 867, Charles le Chauve, donne l'Avranchin, le Cotentin et le comté de Coutances à Salomon roi de Bretagne (don théorique, vu que les Vikings s'en étant emparé, l'occupaient déjà, et que les Franks ne maîtrisaient pas la partie de Neustrie saxonne, qui deviendra la Normandie).

    En 869, Salomon II chasse les Vikings d'Avranches.

    De 875 à 890, les Iro-Skandinaves viennent en nombre occuper le Cotentin.

    En 876 Hrolf-ganger: "Rolf le Chemineau" (dit Rollon en français), fait un raid à Rouen et Bayeux (où il ravit Póppa fille nubile du Comte Berenger, épousée More danicus: "à la danoise" en 885).

    885 / 886 Siège de Paris par les Vikings : Ce que l'on y apprend, dans le livre I du poète Abbon du IXème s., qui à pour titre : Le Siège de Paris par les Normands 885 / 886 ; c'est que les troupes royales y entonnèrent des chants tudesques, langue qu'à l'évidence les Franks de l'époque employaient couramment, alors que les "historiens" français, font toujours accroire encore de nos jours, qu'en 842 sous le règne de son père Charles II le Chauve, on ne le parlait déjà plus & ne le comprenait pas. Hors donc & plus tardivement, en 948 sous Louis IV, le Pape suite à la dispute sur l'Archevêché de Reims, écrit en tudesque au roi de France & à Othon de Germanie, pour calmer le jeu & se faire comprendre des 2 souverains. Ces mêmes historiens grimauds, affirment que les Normands étaient venus sans leurs épouses, alors que livre I vers 125 d'Abbon, celui-ci mentionne les femmes danoises qui se gaussent des défenseurs parisiens.

    En 889, les Vikings reprennent Avranches et Coutances.

    En 889/890, les Vikings prennent Saint-Lô.

    Xème - Traité de Saint Clair-sur-Epte, 20 juillet 911, entérinant la conquête Viking. Seconde vague de colonisation par les Normands.

    En France à la même époque, les évêques chrétiens, font massacrer les derniers Gaulois employant encore la langue celtique, exemple à Lucina (la Gorgobina de César, région de Nevers), et Aleth (West de Saint-Malo).

    En 911, le traité de Saint Clair-sur-Epte, entérine l'occupation du Neuwstrich par les Vikings, acte officiel de création de la Normandie orientale, entre Rollon et Charles le Simple (roi franc usurpateur, qui soulignons le, gérait provisoirement cette partie de la Neustrie saxonne échut en gage depuis 15 ans, par Guillem de Gellone au Comté de Paris, géré temporairement de 830 à 845 et annexé illégalement par tour de passe-passe historico politique, ce qui moralement ne lui donnait pas le droit d'en disposer).
    Le titre de duc, comme le nom de duché, ne s'imposant vraiment qu'à partir du XIème siècle, Rollon, Jarl des Normands, porte alors le titre de prince ou de comte, selon les us de l'époque ; un titre qui lui confère la plupart des attributs dévolus à la puissance royale, y compris le contrôle de l'Eglise. De la même façon, le roi Charles III le Simple (emprisonné en 922 pour avoir "cédé" la Normandie Orientale), dans un diplôme (acte) daté de 918, reconnaissant explicitement avoir donné une « terre aux Normands de la Seine, c'est à dire à Rollon et à ses compagnons », exclut, de fait, tout lien vassalique et rend caduque la thèse d'un prétendu hommage rendu par Rollon à Saint-Clair-Sur-Epte (et d'une prétendue « commise » de la Normandie par Philippe Auguste en 1204). C'est en 940 que Guillaume Longue-Epée, second duc de Normandie, prêtera « hommage en marche » (c.-à-d. seulement pour ce qui concerne les terres frontalières) au roi de France Louis IV d'Outremer. Le même Louis IV en 945, et les Grands du royaume, qui reconnaîtront l'indépendance totale du duc et du duché de Normandie.

    En 912, Rollon donne d'importantes dépendances du Cotentin, de Saint Sauveur le Vicomte à Bricquebec, à AſlĒkr: "Asleikr / Anslech" (Viking secrétaire de Hrolfr), premier Seigneur du Cotentin, fondateur de la famille seigneuriale de Bricquebec (un de ses Jarls, selon l'historien Charles de Gerville).

    En 917 le Jarl danois Þórketill: "Thorketel" s'installa dans le Bessin.
    En 924, Raoul de Bourgogne (roi de France de 923 à 936), successeur de Robert I (922 / 923), lui même remplaçant de Charles le Simple (emprisonné en 922 pour avoir "cédé" la Normandie Orientale), est contraint à son tour à céder le Mans, Bayeux, le Bessin et le Hiémois à Rollon.

    En 933, Raoul donne la Terre des Bretons (et non une partie de la Bretagne, qui est sous suzeraineté normande de 919 à 937), c'est-à-dire le Cotentin, ses îles et l'Avranchin à Rollon (terres qui depuis longtemps ne sont plus des Bretons, mais des Vikings, ce qui fait que cette partie continentale de la Normandie, n'appartint théoriquement aux Bretons sur le papier et de façon toute relative, que 86 ans ; étant donné que les Vikings en furent toujours maîtres).

    XIème - Le Cotentin Óðinniste est décrit comme semi-barbare par la propagande des clercs chrétiens. Troisième vague de colonisation normande.
    Vers 1009, les terres entre la Sélune et le Couesnon appartenant auparavant à la Bretagne, furent rattachées à la Normandie.

    En 1050, la région de Domfront est rattachée à la Normandie.

    XIIème - Date supposée de disparition du norrois en Normandie (selon l'histoire révisionniste française). Ce qui est peu probable, vu que Robert Wace, employant la langue des oiseaux écrivit dans la Geste des Brut: "Mercure qui en autre langage est appelé Wotan" (message crypté qui se traduit littéralement par : « Mercure qui en notre langage est appelé Wotan », voulant signifier par là que le norrois, malgré les interdits de l'église, était encore employé à son époque par les descendants des Vikings). D’autant plus que du XIIème au XVème siècle, à la demande des Plantagenêt (descendant de Widukind), 400 000 mineurs saxons & leurs familles originaire de l'Erzgebirge (Sudetenland), émigrèrent en Normandie Occidentale (Orne, Perche, Maine & Sarthe jusqu'au Sud du Mans).

    Selon les "historiens" grimauds Français, si promptes à désinformer, déjà sous Willelm lengst brandr (Guillaume longue épée), le Norrois était en perdition. Ce qui ne cadre pas avec les chroniques de l'époque, rapportant que des Danois appelés sous Richard I & Richard II, vinrent & restèrent par milliers en Normandie, séduit par le climat, la ressemblance des mœurs & du langage.

    XIIIème - Création des Frairies et Confréries de Charitons en Normandie, pour garder secret et faire perdurer la langue sacrée des Norrois. Dame Marie dite plus tard Marie de France (nom forgé au XVIème siècle, par le parisien Claude Fauchet) emploi le mot Jargon pour la désigner (du norrois Jarg: "bavardage").

    XVème - Mention du jargon des filous de Rouen, en 1426 (que les Français se plaisent à prendre pour l'ancêtre de l'argot).

    XVIème - Les Gætir, première insurrection Óðinniste de Normandie, de 1587 à 1589, contre l'intolérance franco-chrétienne.

    XVIIème - Premières Dragonnades, sous Louis XIII, contre les locuteurs de norrois et massacres dits "Peste Bosh" des habitants de villages "norrois" de Normandie.

    XVIIIème - 1710 révolte Vargúlfar (mal traduit Wargoulfiers), menée par Anna af Maljurſtill: "Anne de Malhortie", aidée de la Hollande et du général Van Emden, tentative avortée d'établissement d'une République Batave de Normandie, réprimée elle aussi dans le sang.

     

    Fin XIXème siècle, le Suédois Gisli Brynjulfsson dans « De l'ancien roman français et de l'influence exercée sur son développement par les Normands » écrivit:

    - « Il faut donc prendre bien garde de ne jamais considérer les Normands comme entièrement romanisés, car dans la réalité ils ne le furent jamais ; quoiqu'ils aient été implantés au sol du midi, ils sont toujours restés Scandinaves en esprit et en conscience. »


    En 1911, lors des festivités du Millénaire de la Normandie, la majorité des Normands présent huèrent Armand Fallières le Président français du Conseil, et acclamèrent le Représentant de la couronne d'Angleterre (regardé comme représentant des ducs de Normandie). Mon grand-père, qui ne s'est jamais considéré comme français, mais qui avec fierté se disait Normand, était du lot.


    Avant lui, les Normands à juste titre, ne se considéraient pas non plus français. Il n'est qu'à lire notre poète national Wace (dans - Roma dó Ru : "roman de Rou" (texte écrit en 1160 / 1174. Où il dit au sujet de la France & des Français:

    - "Boisdiez de Frans ne sont mie à celer.

      Toz tems vuldren Fransheiz Normanz desheriter,

      Er toz se peneren d'els veincre a d'els grever.

      Er kant Fransheiz nes point par force sormunter,

      Par plusor triceriez les solen agraver.

      Forligniez sont, dont l'en soulait kanter;

      Faus sont er souduisanz, ne nus ne s'i deit fier.

      D'aweir sont convoitus, n'en nes peust avonder.

      De doner sont escarz er demanden awer.

      Es stoirez peut l'en er es livrez trouver

      K'oncz Fransheiz ne vuldrum as Normanz fei Porter,

      Ne por fiance fere, ne por sor sainz jurer".

     

    C.-à-d. en translation française:

    - « Les fourberies de France ne sont pas à cacher.

    Les Français de tout temps cherchèrent à déshériter les Normands,

    Et toujours ils s'efforcèrent de les vaincre, & de les tourmenter.

    Quand ils n'y peuvent parvenir par force,

    Ils ont coutume d'employer la tricherie.

    Les Français qu'on vantait tant sont dégénérés ;

    Ils sont faux & perfides, & nul ne doit s'y fier.

    Ils sont pleins de convoitise, & l'on ne peut les rassasier.

    Ils sont avares de présents & altérés de biens.

    On peut voir par les histoires et les Livres

    Que jamais les Français ne se fieront aux Normands,

    Quand bien même ceux-ci prêteraient serment sur les Saints ».

    (Plusieurs versions plus ou moins francisées existent, ce qui démontre que le roman est adapté selon les époques & les options franco-françaises du transcripteur.), et André de Coutances (dans - Arflet, dit Li Romanz des Franceis, écrit en 1203, violente satire antifrançaise, en vers octosyllabiques & quatrains monorimes), dont voici un extrait :

    "Engleis fierement asallirent.

     Franceis merdement defendirent,

     Au premier assaut se rendirent,

     Et hontosement s'en partirent."), pour comprendre le ressentiment des Normands envers la France centralisatrice et ethnocide, et envers les envahisseurs français. Olivier Basselin et après lui Jean Le Houx l'ont exprimé dans leurs Vaux de Vire.

    Du XVème siècle ; comme il est annoté par Louis Dubois dans : Vaux-de-Vire d'Olivier Basselin et de Jean Le Houx (éditions Adolphe Delahays, Paris 1858), pour le vau-de-Vire XXIII d'Olivier Basselin :

    - « A cette époque, les Normands ne se regardaient pas encore comme Français, quoique depuis Philippe-Auguste la Normandie eût été réunie à la couronne de France. »

    Jusqu'au XVIIème siècle, comme il est dit plus loin pour le vau-de-Vire II de Jean Le Houx :

    - « En Normandie, on ne regardait pas encore cette province comme faisant partie du royaume (de France). »


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  • Le Mont en 1872

    Le plus ancien nom du mont est Munt Belenos, car il y avait à son sommet, un mégalithe dédié au Dieu gaulois Belen, puis il fut nommé Mont Gargan, car Gargantua est le fils de Gargamel & Grangousier, créés par Merlin avec : des os de baleine…, c'est-à-dire de Belen-os / Belenos. Au VIIIème siècle, le mont n'était pas une île, mais au milieu de la forêt de Scilly. Or à la fin du VIIIème siècle, un raz de marée (appelé plus tard : La Transgression Flandrienne) transforma le mont en île, il fut dès lors surnommé le Mont Tombe, du fait de la christianisation, qui voulait éradiquer tout ce qui était attaché à l'ancienne religion gauloise.

    Avant le rattachement de la Normandie par la France, le pèlerin français se reconnaissait par le port d'une coquille Saint Jacques, le pèlerin normand lui, l'était par son toupet de Ganawriggét: "genévrier" (en vraie langue normande).

     

    Légende gauloise :

    Gargantua passant par les îles normandes de l'West, des cailloux dedans ses chausses le gênant, il s'assit à Carolles (Cotentin), se déchaussant, il extirpa un gravier qui est devenu depuis la Roche de Gargantua (au dessus d'Avranches), et un autre qui devint le Mont-Besneville (canton de Saint-Sauveur-le-Vicomte, Manche). C'est de là, à Port-du-Sud, que passant de Normandie en Bretagne en trois pas, il sema à chaque pas 1 caillou, qui sont : Tombelaine, le Mont-Saint-Michel (ex. Mont-Gargan), et en Bretagne le Mont-Dol. 

     

    Histoire :

    Les frontières de l'Avranchin allaient jusqu'à Saint-Malo (de Maclow, moine gallois du VIème siècle, installé sur l'île en 541), à l'origine Alet, ancien centre maritime des Ambibarii de l'Avranchin, fraction des Unellii du Cotentin. Sans oublier Cancale qui naguère relevait de la paroisse et payait sa dîme au Mont-Saint-Michel.  

    Pour anecdote : La Chanson d'Aquin / Aiquin (de 1170/90, seule chanson de geste bretonne) décrit le siège d'Alet par Karlmagnus / Charlemagne, occupée et défendue par les Norrois (Normands), parfois appelés Sarrasins… (par les chroniqueurs français de l'époque, pour les dévaloriser encore plus). 

     


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  • Pour une orthographe non francisée du Normand

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  • Les lapins et lapines de pâques (conte cauchois)

    Conte Ruſkall : "Cauchois" (avec comme chez les frères Grimm, des explications sur l’origine de Pâques, pour ceux qui aiment l’histoire, et nombre de mots dialectaux du Pays de Caux, j’ai bien dit dialecte et non patois, c’est parfois ardu à cause de la comparaison linguistique. Mais je vous fais partager ce que j’aime.).

     

    Pour les lecteurs – Ē = èi, é = ie,  þ = th, ◊ = ng en runes, ſ = s, ainsi que Ŕ (sauf qu’il n’est pas prononcé), certains mots sont écrits en Ruſkall, vieux cauchois du XVIIIème siècle (non francisés par la graphie Lechanteur). 

     

                                                       Heria og Haþ das Auſtr:  

     

                                                              « Les lapins et lapines de Pâques »   

     

       La nuit de l’équinoxe de printemps, au soir du 21 mars, en plein cœur des forêts profondes, dans les clairières illuminées par les étoiles ; les lièvres à queue blanche se réunissent à la pleine lune et dansent avec frénésie, parfois en vue et sus des petits êtres de la forêt et du Lítillfólk (petit peuple) des ElfinŔ, mais toujours à l’abri des regards humains.

     

       Ils font une Karoll (carole/ronde), au son inaudible d’une musique silencieuse et céleste, que ne peuvent percevoir aucune oreille humaine.

     

    Se coursant en large Hri◊r (ring/anneau) à la poursuite concentrique, jusqu’à resserrer au maximum leur circonvolution. Et d’un brusque coup de rein, se propulsent les uns vers les autres, pour se catapulter, rebondissant par ce biais l’un contre l’autre, et s’éjecter ainsi vers l’extérieur du dit cercle.

     

       Og þó! dekonillan (Et zou déconillant ! courant comme des lapins), poursuivant cet élan, rejoignent en un instant leur pays d’origine ; où ils vont en terre Múgonoott (Muguenotte/protestante), entre le 22 mars et 25 avril, faire apparaître par magie les œufs d’Auſtr (Pâques), que cette nuit-là et seulement cette nuit spéciale, les lapins et leurs Haþ (hases: femelles du lapin, qui symbolisent Frigg la Reine des Ases), ont Ponnæ (ponnée/pondu) pour les poulots (enfants).

     

       Mais, diriez vous, si vous êtes Horſæn (horsain/étranger, Français bien évidemment inclus, parfois aussi « celui qui n'est pas du pays/coin ») : 

     

    - Konínr ket ponnann, sáre’ta niks!: « Des lapins qui pondent, ça n’existe pas ! »

     

       C’est ce que disent généralement les adultes, et les PápikollŔ (Papicolles/catholiques) qui ont perdu leur part d’innocence et de rêve enfantin. 

     

       Alors, on pourrait vous répondre que : 

     

    Viſk'já viſk'niks!: "peut-être que oui, peut-être que non !" (P’têt bin qu’oui, p’têt bin qu’non !).

     

       Mais dans la Færé (faérie) tout est possible. Et c’est en l’occurrence, certes plus probable en tout cas, que des cloches qui pondraient des œufs à leur retour du Vatican (Saint Pierre de Rome plus précisément, récupération chrétienne, du folklore ruſkall et des légendes traditionnelles norroises).

     

       Tan no er Ēn Heri, í re’t tó muſhimora sa◊l, ket hvaðſá dó ponna Ēn kokar, mæ kank hon  re’táĒn Heri færé uju Gųðja eŔaúkiDrottni◊ÆſiŔ, og k'no áw en aúk lúö Kuë ruina,grapaálítin as dųr, að haþ er fúmell, verið toli as verulegr.

     

       Quand on est un Heri (lièvre, jeu de mot avec Her: "Maître/Seigneur"), il n’est peut-être pas aussi simple que cela de pondre un œuf, mais lorsqu’on est un Heri færé (franco-patoisé Heri-feré au Cotentin, mal francisé en Lièvre ferré 1) ) ou une déesse et de surcroît la Reine des Ases (Dieux nordiques), et qu’on possède en sus la science runique, prendre l’aspect de cet animal, dont la hase est la femelle, est tout du possible.

     

                               Komo mųnda Ēn egg: « Comment matérialiser un œuf »

     

                Stíll úal ættr das Haþ og Heria, tranſųnn as Jolíbók; söþar jolíbókhulda Hálwinnia.

     

                Texte à l’usage des hases et lièvres, extrait d’un livre de magie ; ancien grimoire secret des Prêtresses Halouines (les chrétiens en ont détourné le sens en: "livre diabolique", mot à l’origine de celui d’Halloween).

     

                Avec force et conviction, faites pulser en vous le Gir (tourbillon de la création) ; isolez le jusqu’à le faire se focaliser en un point concentrique. Donnez lui une consistance, un volume sans aspérité et tout en courbe, faites lui prendre une forme sphérique, imaginez lui une épaisseur, un poids et enfin une paroi en matière fine et Kaſúel (cassuel/fragile/facile à briser). Puis, par votre méat (orifice naturel), Pók! Evacuez le dit artefact, en Ponnan (pondant) avec délicatesse, et celui-ci par la force suprême de votre pensée autant que par volonté. Sortant en douceur, il prendra naturellement un aspect ovoïde, se contractant à son orifice supérieur, en glissant naturellement. Pour se matérialiser dans sa forme ovalisée d’Egg (œuf), dont la Skafott (coquille) durcira en Ēnn poþ (ein pose/un instant).

     

       La ponte effectuée avec succès, les petits lagomorphes rangent avec soin ces œufs mystérieux, qui ont les formes aussi diverses, que ceux de cailles, de poules ou d’oies. Ils sont soigneusement emballés par catégories et selon leur variétés, par Pukki◊ (pouquage par piètre francisation) dans une HottĒ (hotée/contenu d’un panier) d’osiers, sur un traîneau chargé par les responsables de son approvisionnement, qui s’attèlent chacun à sa Kanér (canière/son harnachement). Et quand l’Hallöþ (hatleuse/attelage) est complet, ils s’en vont à toute Berþi◊ (berzingue/allure/vitesse), livrer leur provision, au Her Heri (Maître lièvre) chargé de la livraison cantonale, des friandises d’Auſtr (Pâques).

     

       Après cela, par Huſta af þa pukk (tours de magies), au sortir de la Pukk (pouque), ils prennent une toute autre dimension et consistance ; se transmutant en petits Kokar (cocard/œufs) de sucre, en moyen de massepain ou nougatine, en plus gros de chocolat, selon le souhait du lapin livreur et/ou des petits enfants receveurs. Le Heri ou l’Haþ déposent gracieusement et précieusement les œufs, dans les jardins et foyers, les cachant et distribuant avec malice, pour que les enfançons les découvrent sans trop de difficultés, mais pas trop facilement bien sur.

     

    Les adultes quant à eux, se distribuent le matin par Pukaģ (pouquage/don aux autres), des œufs artisanaux, achetés dans les boutiques des marchands.

     

       C’est durant la nuit du vendredi au samedi d’Auſtr, que le Normand va Fæk þrúmútú: "faire du vacarme" dans les églises. Avec des KlakettŔ: "claquettes/cloches de bois", ou des MalloſhŔ: "mailloches/maillets" sur une Tarlavell (planchette de bois), une planche à laver, à découper, ou des crécelles. En remplacement des Skéllr (cloches/sons de cloches), sensées être parties Róma: "lutter/combattre" (à l’origine du terme Roman), pour une joute amicale, afin d’élire la plus musicale d’entre elles (mot que le Pápikoll: "catholique" et la christianisation, transformèrent par opportunisme en: Rome). Certaines en reviennent même fêlées, lors de confrontations plus brutales que les années précédentes.

     

    A Rouen, une roue à klakettŔ appelée Tarabat, entrait spécialement en fonction cette seule nuit-là.Roue où sont assemblées plusieurs KlakettŔ (claquettes), dont on se servait pour l’ancien culte de Roth-magnus: "la grande rouge" ou Rotho-magus: "la grande roue" (de Rotomagus/Rothomagus anciens noms keltisk de Rouen), appelée Roth Ramhach: "roue ramante", ou Roth Ramarach: "roue tourbillonnante" en teangorlach (ancien irlandais). Elle est aussi présente dans l’église de Golleville (Wíkland/Cotentin) sous l’appellatif Hjól-saman-tin et/ou Row-saman-tin (du ruſkr Row: "rouet", des norrois Hjól & Saman: "posséder/ensemble", plus du ruſkall Tin, ou apocope de Tintenabl: "tintenable/clocheton"), avec 12 clochetons, très mal francisée en « Roue Saint Martin » (connue aussi dans nombre d’églises ou chapelles bretonnes, sous le nom de Tarabara, et modernisée avec des clochettes)

     

    Notes :

     

       A l’origine, cette fête étaient une offrande de mycrastères (oursins fossiles au dessin si particulier, qui symbolisaient les œufs de la Guivre/Gouivre/Wuivre: serpent blanc mythologique de l’ancienne religion druidique, imageant le 1ier stade de la volve du champignon shamannique (la graphie est volontaire), porte-bonheur dont se faisaient cadeau les Shamanns (idem), Druides et cavaliers se consacrant à une quête.

     

    Puis, ce furent symboliquement de vrais œufs décorés au pochoir pour l’occasion, des œufs de porcelaine ouvragés pour les plus riches, et ensuite de jolis cocos en massepain de diverses couleurs. 

     

    Après, il s’en fit en sucre plein à l’image des vrais, auxquels ont colla des hosties peintes de scènes religieuses variées, puis en nougatine creux, et plus tard on en confectionna en coque de chocolat.

     

    - Haþ: ['haz] f.s.p.

     

    * "hase/lapine/femelle du lièvre" (mot d’origine saxonne, le lapin de pâque est dû à un jeu de mot avec le norrois Ásjón/Ásųnja: "Déesse", Freja est la Vanadisa nordique de l’amour [maîtresse d’Óðinn/Odin], à l’origine du français Frayer, Frigg/Frigga est l’Ásųnja Suprême skandinave (graphie du mot en français du XVIIIème siècle) de la fécondité [épouse d’Óðinn]).

     

    - Klokk: [kl∂k] f.s.

     

    "cloche" (du norrois Klukka: "cloche", le mot français vient du gaulois Klokka, pas d’un hypothétique mot latin, dont le final a chuinté, à l’origine de l’expression française : Mettre en cloque, voir à Klúg/Klú, en jeu de mot avec l’english Bell: "cloche" & Belly: "ventre", lui même issu du norrois Belgr: "ventre", BellĒ en ruſkall, c’est à l’origine de la légende des cloches de Pâques). L’invention des cloches est d’origine germano-skandinave, ce sont les peuples de la mer, qui les introduisirent en Egypte. Ayant un relent trop païen selon les premiers chrétiens des Pays anglo-saxons, elles furent fondues ou noyées par ceux-ci, mais les paysans les utilisaient toujours pour lutter contre les premières gelées blanches. Ce n’est qu’au VIIème siècle que le clergé catholique romain, de guerre lasse, finit par les adopter.

     

    - 1) Heri færé litt. "lièvre de faérie", franco-patoisé Heri-feré, mal francisé en Lièvre ferré, et dont on dit qu’il fait un bruit de cavalcade quand il traverse un pont (c.-à-d. la Bifröst: "arc-en-ciel" des légendes skandinaves), ou sur les RokŔ & RokalŔ (rock et rocailles, du norrois Rok: "mer écumante/tempête furieuse") en ruſkall (dialecte norrois du Pays de Caux)/ruſkr (dialecte norrois de Normandie)/ruſki (dialecte norrois de Rouen, plus ancien que le parler purin, à l’origine du Rouchi par migration aux XV/XVIème siècles, suite au rattachement de la Normandie à la France et aux guerres de religions, dialecte maintenant francisé de Valencienne/Nord).

     

    2)Et/ou de Rotho Magus: "marché de Hróðr" (selon Eugène Beauvois, écrivain bourguignon du XIXème s., spécialisé dans les peuplements skandinaves), par jeu de mot avec Magos: "marché", mais il appert que cette traduction plus tardive, date des sociétés patriarcales, qui remplacèrent la Grande Déesse Mère par un Dieu machiste, traduction que privilégie Wikipédia, l’encyclopédie du pire…).

     


    votre commentaire
  • Parentée entre l'étrusque et le vieux norrois:

     

    Maurice Erwin Guignard, j’ai très bien connu le personnage, c’était un puits de science, et beaucoup de ceux qui le vilipendent à présent, ne lui arriveraient à la botte. D’aucuns mal renseigné, les jaloux ou les médiocres n’ayant pas eut l’éthique de le lire, l’auraient pris bêtement pour un farfelu tout en le critiquant, mais n’est-ce pas le lot quotidien de tout chercheur, qui sort des sentiers battus. Pendant la dernière guerre mondiale, il a été traducteur pour les services anglais d’espionnage, et bien qu’autodidacte et non-diplômé en linguistique, il n’en possédait pas moins les langues qu’il disait parler, dont l’anglais, l’allemand et le norrois. Il reçu en décoration pour ses travaux, l’Ordre du Mérite de Berlin en février 1998. De plus, il n’a pas réinventé l’histoire comme vous dites sans savoir, il s’est servit à la même source qu’Eugène Beauvois né en 1835 (combien de vous ont lu cet auteur ?), et des travaux d’un archiviste de sa génération Mr Beausart, du Nord, avec qui il effectuait des recherches. 

    Je porterais seulement à votre « sagacité », la traduction par Guignard, des 5 premières lignes du Liber Agramensis, appelé aussi Liber Linteus Zagrabiensis, livre de la Momie de Zagreb, identifié comme étrusque par Jacob Krall de Vienne en 1891:

    Strophes étrusques:

    -          Ceia hia etnam ciz trin velθre.

          Male ceia hia etnam ciz vacl aisvale.

          Male ceia hia trinθ etnam ciz ale.

                Male ceia hia etnam ciz vacl vile vale.

                Staile itrile hia ciz trinθasa sacnitn.

     

    Translation urnordisk:

    -          Skæva hjá Œthnum síth Veizla threnn hveldr.

          Mál skæva hjá Œthnum síth Veizla œs-vále.

                 Mál skæva hjá threnn thá Œthnum sít Ale.

                 Mál skæva hjá Œthnum síth Veizla vill-vále.

                 Stæle i-trylle hjá (œthnum) síth threnn thá sa saknithin.

     

    Traduction française:

    -          Gambade avec frénésie, ensorcelle le banquet, trois fois renverse-toi.

          En cadence gambade avec frénésie, ensorcelle le banquet, avec fureur lamente-toi.

                 En cadence gambade trois fois alors avec frénésie, ensorcelle le temple.

                 En cadence gambade avec frénésie, ensorcelle le banquet, sauvagement lamente-toi.

                 Chante, transforme-toi en troll avec frénésie, ensorcelle alors trois fois ce disparu.

     

    Nonobstant l’emploi excessif des contractions euphoniques, dans la langue étrusque, et les impératifs poétiques liés au rythme, qui font que les règles grammaticales soient parfois sacrifiées. On ne peu pas nier, à moins d’avoir recourt à la mauvaise foi, que la graphie urnordisk, colle à la perfection avec celle de l’étrusque. Montrez-moi un exemple d’une telle rigueur de traduction, avec un autre soi disant "spécialiste" de l’étrusque..., car les étruscologues de notre époque, s’ils croient savoir le lire, ne savent pas traduire l’étrusque, et ne sont d’accord que sur une chose, c’est qu’ils ne sont pas d’accord entre eux.

    Les Etrusques s’appelaient Thusk (repris par le latin Tusci, et Tacite a écrit que tous les Germains sont issus d’un ancêtre nommé Thusc/Tuisco), Tullius/Thulr est le nom de leurs Prêtres (comme le Þulr: "Sage" norrois), leurs Dieux étaient des Aesers (comme les Æsir/Ases germano-skandinaves). Que faut-il de plus ? A part nier l’évidence !


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